par Jeff Auldet.
Chaque trimestre, l’ARJEL , l’Autorité (française) de Régulation des Jeux En Ligne, publie un rapport d’activité.
Celui consacré au premier trimestre 2011 est assez alarmiste en ce qui concerne les paris sportifs puisque une baisse de 26,5% a été enregistrée dans ce domaine alors que les autres formes de jeu en ligne sont restées stables.
Au-delà de la variance saisonnière des paris sportifs (pas d’événement majeur lors de ce trimestre), les spécialistes pointent du doigt le taux de retour bien inférieur aux offres du .com. De quoi refroidir Monsieur Jean Dupont dont la culture n’est pas imprégnée du jeu comme son voisin Mister John Smith.
Le bilan est accompagné de nombreuses statistiques qui permettent de dresser le profil du joueur de poker en France.
Trois millions et demi de comptes ont été ouverts sur les sites de jeu (paris sportifs, paris hippiques et jeux de cercle) depuis la mise en place de la légalisation.
Depuis l’ouverture du marché, ce sont les jeux de cercle qui drainent le plus d’argent avec un montant cumulé de 5526 millions d’euros de mises en cash-game et 683 millions d’euros de mises en tournois loin devant les paris sportifs avec 595 millions d’euros et les paris hippiques avec 693 millions d’euros de mises.
Lors du premier trimestre de 2011, l’activité des tournois a progressé de 4% alors que celle du cash game est stable.
Parmi les trois activités régulées, ce sont les paris sportifs qui attirent le plus de Français de moins de 25 ans (41%). Au poker, un joueur sur quatre n’a pas cet âge. De l’autre côté de la pyramide des âges, un seul pourcent de joueurs de poker a plus de 65 ans. La proportion femme/ homme est de un pour dix et les joueuses sont plus âgées.
Au niveau des mises trimestrielles, elles sont de l’ordre de 100 euros pour les amateurs de tournois et de 300 euros pour les joueurs de cash game.
Des chiffres qui ne doivent probablement pas être éloignés du profil de nos compatriotes.