Par Jeff Auldet.
Lorsque l’on parle de cartes marquées, il s’agit soit de marques involontaires dues à de mauvaises manipulations soit à une volonté délibéré de repérer certaines cartes.
La triche est délicate et suicidaire lors des WSOP puisque les salles sont truffées de caméra.
Ici, nous avons droit à une cause endogène : un défaut de fabrication.
Lors de la table finale du huitième tournoi, le No Limit Hold’em a 1.000 dollars, un joueur fait remarquer que le quatre de pique est marqué. Le directeur de tournoi examine scrupuleusement le jeu et il remarque que les petits piques présentent tous le même défaut. Qu’à cela ne tienne, un jeu neuf est apporté et le constat est le même. Idem avec un troisième jeu de la pourtant célèbre et sérieuse société Bicycle. L’analyse d’un quatrième jeu prouvera qu’un lot complet de jeux présente les mêmes défauts.
En fait, ce ne sont que sous les lumières puissantes de la table télévisée que le marquage a pu être décelé.
L’histoire ne dit pas si les lumières ont été tamisées ou si le floor est allé chez le marchand du coin acheter un nouveau jeu.