Amélie Nothomb invite le poker dans son vingtième roman.

Par Jeff Auldet.

« Allez savoir ce qui se passe dans la tête d’un joueur. » (Amélie Nothomb).

Après le 'Kill the pro" de Bertrand "Elky" Grospellier, sort cette semaine "Tuer le père" de Amélie Nothomb. La plus prolifique des auteurs belges se serait-elle mise à l'écriture de livres de stratégie de poker. Aurait-elle troqué ses bibis et autres caloquets contre une capuche. Que nenni! La romancière a simplement doté son dernier héros d'une passion pour ce jeu à la mode.

A l’abri d’une couverture style Andy Warhol, partez tout au long des 150 pages dans les pas du nouveau héros de l'auteure de "L'hygiène de l'assassin".

Reno - Nevada - Joe est un jeune garçon qui accumule les beaux-pères et qui a une passion pour la magie. Par la force des choses, il se voit contraint de quitter la maison familiale pour vivre seul à l’hôtel. Un dénicheur de talents le met en relation avec l’in des plus grands magiciens de la région. Ce mentor, Norman, va devenir un père de substitution. En mal de descendance, il accueille Joe chez lui, et là, tout bascule. Le jeune va tout faire pour « tuer le père » et devenir meilleur que lui, allant jusqu’à vouloir lui piquer sa danseuse de feu de femme, cherchant même à surpasser son maître au poker. Un roman philosophique dont la thématique centrale est le complexe d’Oedipe.

Pas de poker sans enjeu ni de rentrée littéraire sans Amélie Nothomb.

Un good read ? A vous de juger !

« Tuer le père », Amélie Nothomb, roman, Albin Michel, , 152 pp, 16 €

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