Alors que la France tente de mettre en place une coalition pour la régulation du jeu en ligne et notamment du poker, Malte et le Royaume-Uni contre-attaquent ensemble pour bloquer cette action.
L'action de la France. La France est jusqu'au premier janvier chargée de la présidence de l'Union. Elle a ainsi choisi de proposer une régularisation du jeu en ligne avec les 27. Elle a ainsi rédigé une déclaration dans ce sens :
"Auparavant, le jeu pouvait être réglé dans chaque pays, mais l'augmentation du jeu en ligne, sans frontière a changé la donne. Cette modification justifie la mise en place d'une nouvelle approche de la part de l'Union Européenne. (...) Le problème est politiquement sensible puisqu'il concerne des taxes importantes et des traditions séculaires de chaque pays. Les entreprises de jeu en ligne combattent contre les gouvernements pour opérer librement dans les pays européens".
Malte et le Royaume-Uni en désaccord Les deux pays ont abordé le jeu en ligne de manière très libérale, en autorisant ainsi les opérateurs à venir s'installer sur leur territoire et ainsi rappelé :
"La court de justice européenne a établi à de nombreuses reprises que les restrictions sur le jeu doivent être non discriminatoires et proportionnées. Mc Creevy (Commissaire Européen) a lancé des actions en justice contre 10 états européens pour maintenir ces règles."
Certains pays se sont retranchés derrière le document rédigé par la France, s'attirant les foudres des deux pays qui ont ainsi déclaré qu'il ne s'agissait que d'une tentative pour gagner du temps et d'imposer des règles plus strictes.
Malte a ainsi déclaré que l'initiative français était un "cul de sac" (en français dans le texte).
L'European Gaming and Betting Association, représentant des opérateurs privés, a également indiqué les mesures proposées par la France, comme de bloquer les transactions financières avaient déjà été rejetées par la commission européennes et s'est féliciter du combat de celle-ci pour protéger la libre circulation des biens et des services.
Le mandat de la France se termine dans mois d'un mois. La république Tchèque a déjà indiqué qu'elle poursuivrait le débat mais sans prendre de réelle décision sur le sujet.