Par Jeff Auldet
Dans un article précédent, je vous avais présenté le triple choix qui s’offrait à Chris Christie, gouverneur de l’état du New-Jersey au sujet du projet de loi sur la légalisation du poker en ligne.
A la grande déception du sénateur Raymond Lesniak qui avait présenté le projet de loi, le gouverneur a mis son veto et les amateurs de poker ne sont pas là de s’installer devant leur ordinateur pour affronter le monde entier.
La déclaration du sénateur Lesniak est sans équivoque : "A moins de pouvoir travailler sur certains points, le Gouverneur a anéanti une grande opportunité de créer des emplois, d'augmenter les recettes d'Atlantic City et de faire du New Jersey la Silicon Valley du jeu en ligne. L'utilisation du veto est un signal si décourageant que je ne suis pas particulièrement optimiste quant au fait de trouver un accord sur cette question".
Selon Lesniak et comme c’est souvent le cas aux Etats-Unis où le lobbying est puissant, le groupe de casinos Caesars Entertainment, anciennement Harrah's, ne doit pas être étranger à la décision gouvernementale. Lesniak évoque l’engagement par le groupe du directeur de la campagne électorale du gouverneur accompagné d’un don de un million de dollars. Caesars Entertainement souhaite protéger ses intérêts au Nevada et s’oppose donc à une concurrence dans un autre état. Christie, dont les ambitions politiques sont connues n’a probablement pas voulu être le premier gouverneur à légaliser les jeux en ligne.
Beaucoup de voix dont l'association Interactive Media Entertainment and Gaming Association soutenaient ce projet de loi qui laissait promettre une relance de l’économie du New Jersey avec la création probable d’une cinquantaine de milliers d’emplois.
Il n’existe que peu de solutions légales pour remettre ce veto en cause. Les autres états étaient très attentifs à la décision du New Jersey et nul doute que la décision du gouverneur Christie ne déclenchera pas la libéralisation du poker en ligne.
A suivre …