Las Vegas 2012 - Erreur de compta 15/08/2012 00h07

Un dernier retour sur le voyage

Amis du soir, bonsoir,

Un mois jour pour jour que je n'ai pas pris mon clavier pour donner une pseudo animation à ce blog... Pas bien.

Je crois au final que c'est le propre d'un blogueur d'être fainéant dans l'écriture et je ne suis ni le premier, ni le dernier à présenter des excuses publiques pour carence en scribiture bloguienne.

Par ailleurs, à part quelques dinosaures qui démontrent une véritable endurance, il y a de nombreux blogs que j'apprécie de lire qui reste muets depuis pas mal de temps.

Mais soit... Je ne vais pas disserter 250 ans sur "écrire ou ne pas écrire, telle est la question"...

Venons-en au thème principal de ce nouveau billet.

Je garantis que ceux qui n'auront pas abandonné leur lecture avant ce passage, ne seront pas déçus...

Je me suis trompé dans mes calculs sur Las Vegas.

Ne m'en veuillez pas, jusqu'à il y a peu, j'étais ultra convaincu d'être revenu perdant, et au final ce n'est pas le cas.

Mais alors pas du tout...

Au contraire... Ce Vegas 2012 est sans aucun doute le plus formidable en rentabilité qu'il m'ait été donné de vivre.

Et ça, je l'ai appris il y a seulement deux semaines.

Et comme la plupart de mes lecteurs m'avaient staké pour ce voyage, je trouvais normal d'officialiser l'arrivée de ce gain inattendu, en le partageant via ce petit texte.


Pour vous situer le contexte, nous sommes le dimanche 29 juillet, il est 9H15 du matin, et je me trouve dans ma chambre d'hôtel au Casino de Namur.

Couché après 5H du matin la veille, je viens d'être réveillé par un coup de téléphone.

La conversation téléphonique, je la garde pour moi, mais les 5 minutes qui ont suivi, je vous les livre toutes entières...



Prenant conscience de l’intensité du moment,
Et porté par cette dépêche pleine d’adrénaline,
De mon lit je m’arrachai bondissant,
Le souffle court, et les yeux en bruine.

Rapidement sur mes joues,
Deux flots de larmes distincts et parallèles,
Se mirent à couler de mes yeux en gadoue,
À la pensée de cette incroyable nouvelle.

« Papa, je vais être papa »…

Entendant inlassablement ces mots dans mon cerveau répétés,
Et marchant en rond d’un pas hardi,
Je sentis mon esprit dépourvu de sérénité,
Et mon cœur s’emballer d’un battement dégourdi.

Répétant continuellement une ronde onomatopée,
Et observant mon air béat dans la glace,
Je sentis monter en moi le bonheur indompté,
Et me surpris en train de faire des grimaces.

Tirer la langue ou crier mon ivresse,
Hurler ma fierté, jusqu’à expiration,
Exhaler au monde ma divine allégresse,
Alléger mon cœur au bord de l’explosion.

Les jeux sont faits, rien ne va plus,
Dans 8 mois papa je serai,
Le reste de ma vie devient superflu,
Et cette future naissance ma félicité.


Et oui... Pour ceux qui n'avaient pas encore compris, je pense que ce texte est parlant de l'intense bonheur qui m'habite...

En avril prochain, un Becari (ou une Becarette) Junior viendra animer ma vie...

Et il y en aura des choses à dire sur ce blog...