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Le Théorème du Yéti
Il s’agit d’un concept assez avancé. Nicolas « croc monsieur » Levi dans livepoker et David Poulenard sur madeinpoker.com ont publié des articles intéressant sur le sujet et voici donc la substance.
Principe : sur un flop comportant une paire, une joueur qui mise et qui ensuite se fait relancer sera rarement face un brelan.
Exemples :
1) le bouton relance suivi par la BB. le flop affiche
. BB check, Bouton mise, BB relance, BB relance de nouveau.
Un jouer avec un 10 aurait-il pris le risque de faire peur à son adversaire en cherchant à le sortir de coup ?
Bien sûr que non. Avec une main forte, ils auraient justé coller la relance adversaire (surtout le bouton) en espérant provoquer de l’action dans la suite du coup.
2) On est au cut off et on relance avec
, la SB paye et le flop vient
. sb check , on envoit un cbet standard et la sb nous relance. Allons-nous relancer ? je ne pense pas on va juste coller et essayer de faire passer ça pour une tentative de paralysation du coup.
Notre adversaire pourrait envoyer une 2ème salve au turn, voire une 3ème rivière. A contrario, si nous l’avions 3bet au flop, cela devient impossible pour lui de bluffer et cela le force à abandonner le coup. Le point négatif est que c’est une forme de slowplay et cela va parfois se retourner contre nous ( avec une PP, notre adversaire va faire full 8/100) mais cela reste très rentable pour prendre de l’argent à nos adversaires agressifs.
Vous vous dites ans doute que ces situations sont marginales mais il est important de garder à l’esprit que l’on retrouve un flop avec une paire 16% du temps. Pour l’avoir essayé, le théorème du Yéti fonctionne bien et peut s’avérer être une source profitable de jetons.
Restrictions :
1) il faut impérativement disposer d’une profondeur de tapis importante (aussi bien pour nous que pour notre adversaire) de sorte à ne pas être commit sur n’importe quel move.
2) Le flop doit être sec : sur un flop
, on oublie le Yéti
3) Il est préférable d’être en position afin d’optimiser le maximum
4) Certains jouers connaissent lr théorème du Yéti et son donc susceptible de l’utiliser contre vous
Mise en situation :
Il s’agit d’un coup que j’ai joué ce dimanche au tournoi de St-Amand . Je dispose de 11000 jetons et mon adversaire +-10000. Nous sommes au blinds 100-200. il n’y a personne dans le coup et ayant décider de jouer smallball je limpe
au CU, la BB (joueur connaissant la technique de base du poker mais très peureux) relance 300 je complète. Le flop apparaît
. il mise 300, je raise 800 et il me fait 2000, je le sens faible et j’envois la boîte, il passe en montrant
et je lui dis : « j’aurais juste du caller, j’avais le 10 » . Avec une une overpaire, je pense qu’il aurait misé et surtout relancé plus fort avec le tirage couleur (la seule main que je crains est 10-10).
Il est donc aussi important de bien choisir son adversaire car certains kamikazes que l’on rencontre à chaque tournoi sont incapables de lacher leur main et quand ça ne passe pas, on a l’air d’un donk. Pour l’instant, c’est un move que je recommande contre des joueurs peureux , qui ne font pas au feu sans top pair top kicker.
Le théorème du yéti inversé
Contre certains adversaires qui connaissent le yéti et qui l’applique : il est conseiller de mise, relancer, surrelancer comme si on était un bluff afin de les pousser à l’erreur.
Sujet: article : théorème du yéti 
Jeu 12 Mar 2009 - 14:32
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] (two pair, Tens and Sevens)
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