5/ De l'énergie
- A la guerre, il n'existe que deux approches possibles, l'approche
direct et l'approche indirect, mais leurs combinaisons donnent lieu à
d'inépuisables séries de manoeuvres.Varier votre jeu. Varier vos mains de relances, jouer avec la position
pour pièger. Oberver bien vos cotes pour assomer un joueur pas asser
agro.
- Car l'action direct conduit à l'action
indirect et vice versa. L'une et l'autre sont comme deux anneaux
entrelacés. Qui peut dire où commence l'une et pù finit l'autre.Chaque coup précédement jouer, vous donneras d'autres possibiltés pour
le coup suivant. Perder vos adversaires avec des variations de ryhtme
dans différentes positions.
- C'est à un instant précis que le torrent précipite les rochers dans sa course.C'est souvent trés critique comme situation. La question est :
est-ce le moment pour ce moove ? suis-je en position ? Qu'ai-je fait
comme coup avant ? Est-ce que l'image que j'ai va suffir ? Souvent on
se pose ces questions. Des fois, ça passe tranquillement, des fois, on
ne comprend pas le pourquoi de certains mooves (ceux de vos
adversiares) et parfois votre que vous croyez bon tombe à l'eau comme
du plomb. Savoir aussi gérer ces périodes dites de rush ou par
opposition de non-rush, c'est tout aussi important que le M, les cotes
et l'image que l'on donne ou que l'on reçoit. Attendre le bon moment
pour mettre le dernier coup de bambou (quand vous le nuts) à votre
infortuné adversaire, est important dans la mesure ou ce sera le moment
de faire un raise pour le piéger.
- De même, l'assaut qui terrifie l'ennemi est celui qu'on lance juste au bon moment.Agresser au turn avec le nuts, en le laissant s'enfoncer au flop
par une CB, va complètement le sécher sur place. Il faudra espérer que
votre adversaire se jette dans la gueule du loup et vous donne ce qu'il
lui reste comme chips.
- L'agitation et le tumulte d'une bataille
ressemblent à un grand désordre mais ce n'en n'est pas un. Dans la
confusion et le chaos, l'organisation de l'armée paraît n'avoir ni
queue ni tête et pourtant c'est cette organisation qui rend la victoire
possible.En changeant régulièrement de façon de jouer la même main, vous rendez
votre tactique presque illisible. Vous semez le désordre dans
l'organisation mentale de votre adversaire. Et vous lui forceré la main
pour commettre quelques erreurs qui vous donnerons encore plus de chips
et de crédit à votre table.
- Le désordre apparent est le produit d'une
parfaite discipline. La lacheté apparente est le produit du courage. La
faiblesse apparente est le produit de la force.Ne croyez pas ce que l'on vous montre. Un gars qui vous dit qu'il boite
parce qu'il doit aller manger, ne le croyais pas. Il cherche à vous
piéger. Pareil sur certaines relances. Un joueur TAG qui fait une
relance PF, fera certainement 7x/10 une CB. Parce qu'il connait ses
stats et qu'il sait que que ce soit vous ou lui, vous toucherez votre
flop qu'1x/5. Il cherchera toujours à se dégager d'un engagement trop
difficile à gérer. L'attaque étant la meilleure des défenses, la CB est
forcément la meilleure solution pour se dégager d'un mauvais flop.
- L'ordre et le désordre dépendent de
l'organisation. Le courage et la lacheté dépendent des circonstances.
La force et la faiblesse dépendent des dispositions tactiques.Imposer votre jeu et votre rythme à la table dés que vous rentrez dans
un coup et que vous créez comme un vent de panique sur la table, vous
obtiendrez bien plus qu'en ne jouant que trés peu de mains et en
subissant le coup. Soyez artisant de votre gain sur un coup.
- C'est pourquoi le général avisé manoeuvre
l'ennemi par des stratagèmes. Il le trompe et l'amène à agir selon son
gré. Et les sacrifices qu'il consent ne sont que des leurres.Donner en pature, un peu, et, de temps à autres, des jetons, vous
arriverez forcément à piéger votre adversaire. Montrez un pauvre
semi-bluff. Laisser lui le gain de son bluff quand vous le savez.
Surtout si cela ne vous coute pas cher. En fin de compte, il vous rendr
encore plus de chips plus tard.
- En lui faisant miroiter de petits avantages, l'ennemi tombera dans le piège qui lui est tendu.Si vous avez le nuts, et que vous avez été trés agro depuis un
moment, faites lui croire que vous n'avez pas grand chose. Faites lui
croire qu'il a une cote implicite énorme. Il tombera tôt ou tard dans
un piège.
6/ Des points faibles et des points forts- Celui qui attend l'ennemi sur le champ de
bataille est prêt à se battre. Celui qui arrive le second sur le champ
de bataille perd l'initiative. Il risque de devoir se battre sans être
prêt.Soyez le premier à ouvrir le jeu. Et si vous ne l'êtes pas, relancer plusfort.
- Le stratège habile impose sa volonté à l'ennemi. Il ne permet pas à l'ennemi de lui imposer la sienne.En imposant vos relances, vous avez l'avantage psychologique sur votre
adversaire, puisque c'est lui qui vous subit. Sauf si vous avez décidé
de le pièger. MAis attention que le piège ne se retourne pas contre
vous.
- Il faut attaquer là où l'ennemi ne vous attend pas. Il faut surgir au moment où l'ennemi a du mal à se défendre.Attaquer quand le jouer qui est contre vous est hors de position. Vous le coincerez en imposant encore une fois votre jeu.
- De même que l'eau est par nature informe, de même rien n'est jamais établi à la guerre.Faites quand même trés attention. Un peu de prudence vous sauveras certainement la mise sur certains bluff.
7/ De la confrontation
- Aprés, avoir réuni son armée et concentré ses forces, il doit
soigneusement en mélanger et en harmoniser les différents éléments.
Mais ce faisant, il n'a traité que la partie la plus facile de la
confrontation.Maitriser parfaitement tous les éléments qu'il vous ais possible de connaitre, vous pourrez passer au chose sérieuse.
- Une situation de confrontation comporte des risques et présente des opportunités.Le risque c'est qu'il vous batte avec un bon flop. Les opportunités que ce soient vous qui ais touchés votre flop.
- Il ne faut jamais approcher l'adversaire sans avoir compris ces intentions.Respecter les relances de vos adversaires. Et essayer de savoir avec quoi il joue comme mains.
- A la guerre sacher tromper l'ennemi. Ne bougez que si vous trouvez un avantage.Patience, vertue des vertues.
8/ Des principes d'adaptation
- Vous pouvez ne pas vous aventurer sur certains chemins. Vous pouvez
ne pas attaquer certaines armées. Vous pouvez ne pas assiéger certaines
cités. Vous pouvez ne pas vous maintenir dans certaines positions.
- Le général qui comprend parfaitement les principes d'adaptation connaît l'essentiel de la guerre
- Le général qui ne les comprend pas mais connaît le terrain ne saisira pas les avantages de sa position
- Le général avisé doit analyser l'ensemble des facteurs favorables et des facteurs défavorables
- C'est en considérant les facteurs favorables qu'il rend son plan exécutable
- C'est en considérent les facteurs défavorables qu'il parvient à se tirer des situations périlleuses
- Il réduit ses voisins en les mettant dans une situation
difficile. il les fatigue en les maintenant constamment sur la brèche.
Il les fait courir à la recherche de prétendus avantages.
- L'expérience montre qu'il ne faut jamais escompter que l'ennemi
ne viendra pas ; il vaut mieux s'assurer qu'on est prêt à le combattre.
De même, il ne faut jamais supposer qu'il n'attaquera pas ; il vaut
mieux s'assurer que la position qu'on tient est favorable.
- Ces faiblesses le poussent à commettre des fautes qui, en temps de guerre, ont des effets désastreux
- Elles entrainent invariablement la défaite des armées et la mort
du général. Elles doivent constituer par conséquent un constant sujet
de méditationAdapter vous aux différentes situation que vous serez forcer de
rencontrer. Ne soyez pas complètement obsédé par votre main. Observer
ce qu'il se passe autour de vous et ne prenez pas tout pour argent
comptant.
9/ De l'emploi des forces
- Si l'ennemi ne bouge pas quand vous vous approchez de lui, il croit sa position invulnérable.
Pas la peine de vous accrocher à relancer a la river, si quelqu'un
vous paye votre raise PF, au flop et la turn. Il doit forcément avoir
quelque chose.
- S'il essaie de vous provoquer, il veut vous entrainer dans une position défavorable.Un gars qui vous agresse, ne cherche pas forcément à vous faire croire qu'il bluff.
- Si son camp n'est pas protégé, c'est qu'il vous tend un piège.Un joueur qui fait un min raise avec 5 limpeurs dans le coup, doit
avoir quand même un petit quelque chose pour garder autant de monde
dans le pot.
- Si vos troupes ne sont pas numériquement supérieur à celles de
l'ennemi, cela n'est pas forcément un désavantage. Cela signifie
simplement que vous ne pouvez pas attaquer de front.
Cependant, vous pouvez concentrer toutes vos forces sur ce qui
vous parait être le point faible de l'ennemi et, ainsi, remporter la
victoire.
- Celui qui n'est pas prévoyant et sous-estime l'ennemi est sûr de se faire prendre.L'humilité. Au poker, je crois qu'on a pas fini d'apprendre ce que ça veut dire.
10/ Du terrain
- Si l'ennemi occupe la position avant vous et qu'il la consolide,
ne suivez pas. Attaquez-le au contraire s'il ne profite pas de son
avantage.Un raise au flop que vous payés, et qui n'est pas suivie par une
relance au turn, vous permet d'essayer de rependre le read. Il cherche
à lacher le coup dés que possible.
- Si vous connaissez la force de votre armée mais pas celle de
l'ennemi, vous n'avez qu'une chance sur deux de remporter la victoire.
- Si vous connaissez la force de l'ennemi mais ignorez la vôtre, vous n'avez qu'une chance sur deux de remporter la victoire.
- Si vous connaissez la force de votre armée et celle de l'ennemi
mais pas les caractéristiques du terrain, vous n'avez également qu'une
chance sur deux de remporter la victoire.
- C'est pourquoi vous ne devez jamais vous faire d'illusions quand
vous êtes en campagne. De même, vous ne devez jamais être sans
ressources quand vous passez à l'offensive.
- Et c'est pourquoi, si vous connaissez l'ennemi aussi bien que
vous-même, votre victoire ne sera jamais en question. Si, en outre,
vous connaissez le temps et le terrain, alors votre victoire sera
certaine.Bien maitriser certaines phases de jeu, bien lire le style des joueurs,
leur gamme de mains, calculer votre M et celui des autres, connaitres
(a peu prés) les cotes et savoir compter les outs et bien mélangés tout
ça, vous aurez plus de chance de gagner quelques pots bien sympas, sans
trop compter sur la chance.
Petit Vademecum d'un joueur zen :
- Le général peut avoir cinq faiblesses de caractère :
Etre téméraire et risqué d'être tué
Etre lâche et risquer d'être capturer
Etre irascible et risquer d'être provoqué
Avoir un sens de l'honneur exagéré et rsiquer d'être humilié
Eprouver trop compassion pour ses hommes et risquer de se faire harceler
Voila ,j'avais trouver cet article sur Wam l'année dérniere .Je le trouve vraiment bien fait et la comparaison est excellente ...
Bonne lécture