Sur son blog, le Canadien s'est intéressé aux retours sur investissement de certains joueurs dans les tournois du World Poker Tour... Sur son blog, Daniel Negreanu s'est décidé à calculer le ROI (retour sur investissement) de quelques joueurs sur le circuit du World Poker Tour.
Comment a-t-il procédé? Daniel a pris en compte les statistiques des joueurs ayant participé à 30 tournois du WPT ou plus. Il est ensuite parti du principe que
le buy-in moyen d'une étape du World Poker Tour s'élevait à 10.000 $. Il a également ajouté 10.000 $ pour les frais de déplacement, logement, nourriture... Pour être positif, il faut donc gagner en moyenne 20.000 $ par tournoi. Concrètement? Tout d'abord, il y a 176 joueurs qui ont participé à 30 étapes du World Poker Tour ou plus. Sur ces 176 personnes,
seulement 56 d'entre eux dépassent les 20.000 $! Cela veut dire que, d'après le calcul de Negreanu,
tous les joueurs restant sont "perdants"! 90 joueurs dépassent difficilement les 10.000 $ par tournoi et les 86 autres n'atteignent même pas ce seuil.
Voici le top 10 des joueurs ayant le meilleur ROI par tournoi:
1 Carlos Mortensen - 107.354,29 $
2 Jonathan Little - 93.077,19 $
3 Martin deKnijff - 92.130,72 $
4 David Chiu - 91.053,53 $
5 Gus Hansen - 90.816,93 $
6 Tuan Le - 90.781,26 $
7 Nick Schulman - 77.838,60 $
8 Michael Mizrachi - 69.479,43 $
9 Daniel Negreanu - 68.591,79 $
10 Alan Goehring - 59.936,17 $
Le cas Casey Kastle? Casey Kastle est le recordman du nombre de places payées sur le circuit du World Poker Tour.
Sur 50 tournois il a fini une fois sur trois dans l'argent, ce qui est tout simplement impressionnant... Cependant, et malgré cette remarquable régularité,
Casey n'obtient qu'un ROI de 7.000 $. Il est donc en moyenne perdant et assez largement!
Les conclusions? Pour faire de l'argent sur le circuit du World Poker Tour il faut atteindre les tables finales! Multiplier les petites places payées ne sert à rien. Le cas Casey Kastle en est le parfait exemple.
Daniel Negreanu pointe également du doigt les buy-in trop importants du World Poker Tour, puisque même les meilleurs joueurs du monde ont du mal à être dans le positif sur le long terme. Il insiste donc sur l'utilité de passer par des tournois satellites pour intégrer le circuit.
Se lancer dans le grand bain du poker professionnel n'est pas une mince affaire, le Kid Poker vient de nous en faire la démonstration...