Tel un kangourouJe n’ai pas pris un temps considérable pour reprendre mon clavier et c’est tant mieux. Cela veut dire que j’ai encore quelques idées claires.
En effet, écrire c’est en somme mettre noir sur blanc le fruit de nos pensées et réflexions. Et c’est seulement lorsque le fruit est mûr que l’on peut écrire sans avoir peur de se tromper.
Rebondir après Vegas… En voici un titre parlant et imagé.
En effet, à Vegas, et excusez moi l’expression, j’ai vraiment eu l’impression (toujours imagée) de m’écraser comme une merde dans le fond d’un canyon… Un peu comme dans les visiteurs lorsque la fripouille est téléportée dans les couloirs du temps…
A choisir, je préfère quand même me trouver téléporté dans mon avenir poker comme les balles de golf de ce bon Jean-Pierre. Au moins elles rebondissent.
Mais soit, trêve d’images nauséabondes.
C’est quoi mon avenir en tant que joueur.
Du live… très peu pour moi. Et même si j’ai pris énormément de plaisir à jouer tous ces tournois live récemment, je pense néanmoins qu’il est temps de retourner à l’école.
De plus, de par ma fonction qui m’empêche de jouer au pays, et tout le taff que je vais avoir au cours des prochains mois, cela restera difficile, voir impossible de retoucher des jetons réels avant un bon moment.
Evidemment avec le poker on ne sait jamais… Mais bon, pour l’instant rien au programme avant quelques mois.
De toutes façons, une fois qu’on a joué là-bas, on n’a plus trop envie de jouer ailleurs.
Dès lors, à part quelques opportunités isolées qui pourraient se présenter, cap sur Vegas 2012.
J’suis quand même fort, hein… Me voilà déjà occupé à envisager Vegas 2012, alors que Vegas 2011 n’est pas encore fini.
Mais rien à faire. J’adore tout là-bas. De la gentillesse des gens, au climat, en passant par le professionnalisme des organisateurs de tournois…
Bref… Il y a un an, presque jour pour jour, je me lançais le défi de monter 20.000$ de bankroll pour Vegas 2011, en partant de 1000$. Mission largement accomplie, puisque mes 1000$ sont devenus presque 50.000$ en moins de 6 mois.
Des 50.000$ plus ou moins 20.000$ partiront pour le privé.
Ensuite en 2011, pertes collatérales de plus ou moins 15.000$ pour de mauvaises raison et par une mauvaise gestion.
Toujours est-il qu’après ma victoire à Spa, mon objectif de 20K avant Vegas restait néanmoins atteint puisqu’en dollars ma bankroll se chiffrait à plus ou moins 22K.
Au final, je suis parti avec 10.000$ + 5000$ de staking, en me gardant plus ou moins la même chose de bankroll derrière moi.
Donc rebondir sans être broke, c’est déjà plus facile.
Il va néanmoins falloir gérer tout cela… Et c’est là que je suis mauvais… Comme Jeeby l’a écrit un jour sur son blog, bankroll management, ça va 5 minutes, puis ça m’emmerde.
Et comme je l’ai dit plus haut, il est aussi temps de retourner à l’école… Je sens que mon poker a besoin d’être ré-initialisé, et a besoin d’être sérieusement retravaillé.
Alors on va dire qu’à partir de ce moment et au cours des deux prochains mois, je ne vais pas me fixer d’objectif financier, mais m’organiser régulièrement sans être excessif des sessions de jeu en MTTs et surtout des séances d’analyse derrière.
Je compte d’ailleurs de ce point de vue être plus actif qu’avant en section stratégie.
J’ai aussi quelques abonnements en cours qui prennent la poussière sur différents site de coaching et de vidéos… Je pense qu’il est temps de les ré-activer.
Pour cette remise à neuf, visant à préparer septembre (qui je le rappelle est le mois où je perfe…lol), je me suis versé ce jour 1000$ de roll sur notre défunt partenaire Pstars.
Si je sors de cette phase de remise en état et d’apprentissage avec le même montant et plus de 100 tournois joués, je considérerai que j’ai accompli ma mission d’un point de vue financier.
Si je sors perdant, j’espère juste que cet investissement aura servi à quelque chose.
Et si je sors gagnant financièrement et dans le jeu… ben hauts les coeurs… Je m’offrirai une petite coupe de champagne… Wink
Humilité et travail… sera la nouvelle devise du Ruster (*) que je viens d’ailleurs de post-ité sur mes écrans d’ordi.
A bientôt pour la suite…
(*) Avec JPDB nous avons découvert à Vegas que le surnom de « Becari The Ruster » qu’il m’avait donné en hommage à rustritude se traduisait littéralement par « Becari La Rouille »… Amusant, non?